"Sempervive"
aux Partenariats avec l'Odéon-Théâtre de l'Europe, La Comédie Française et le Théâtre de La Colline
"la vraie vie c'est la littérature"
Marcel Proust, Le Temps retrouvé
La 4ème branche d'une constellation romanesque collective expérimentale
Jeu de société proposé
par Laure-Diane Loquet
jeudi 27 février 2014
(dans le prolongement de Tempo è correspondance en 2005-2006 sur http://recrearte.org)
Une enquête
anthropologique sur la place du sujet dans l'histoire de la
communication et des représentations
sur la
scène du théâtre de la création contemporaine :
"C'est
l'époque qui lit à travers moi",
Roger Planchon (metteur en scène)
Entreprendre
l'écriture d'un roman pour apprendre,
"en lisant, en
écrivant"
Littérature et société - Le
roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde
"Un signal à travers les flammes"
Antonin Artaud
cité par Peter Brook dans L'Espace vide (p.74)
cité par Peter Brook dans L'Espace vide (p.74)
Une mise en perspective historique et critique dans le cadre de l'aventure d'écriture d'un roman collectif interactif :
"Les régimes totalitaires brûlent les livres, la démocratie les noie"
Jean Zéboulon, Pensées pour moi-même et quelques autres
La 4ème branche de cette constellation romanesque
rend hommage aux oeuvres fondatrices de cette expérience d'écriture conçue comme un palimpseste en arborescence,
une odyssée romanesque polyphonique inter-nautique intergénérationnelle expérimentale,
un "pas de deux" entre Marcel Proust et Roland Barthes
rend hommage aux oeuvres fondatrices de cette expérience d'écriture conçue comme un palimpseste en arborescence,
une odyssée romanesque polyphonique inter-nautique intergénérationnelle expérimentale,
un "pas de deux" entre Marcel Proust et Roland Barthes
entre roman, poésie et théâtre
en
Partenariat avec L'Odéon Théâtre de l'Europe: "Les
Bibliothèques de l'Odéon"
et La Comédie Française : "Le Bureau des lecteurs"
et La Comédie Française : "Le Bureau des lecteurs"
en
perspective croisée avec Tempo
è représentation
:
le roman des romans
(5ème
branche de la constellation romanesque expérimentale polyphonique
sur http://tempoerepresentation.blogspot.com
)
L'autre,
un sujet en question
:
de cercles-frictions en
"Cercles/Fictions"
pour
une "échologie
du temps perdu et retrouvé"
De la lecture à l'écriture
De l'écriture à la ré-écriture
De la lecture à l'écriture
De l'écriture à la ré-écriture
"Toute
écriture est un palimpseste",
Gérard Genette
Du
héros au personnage suivant le fil d'une intrigue : 1ère
étape au Collège
Une remise en cause des notions d'intrigue et de personnages ? 2ème étape au Lycée
Un
retour aux notions d'intrigue et de personnages ? 3ème
étape à partir de 18 ans
Le making of des quatre
romans collectifs expérimentaux de cette constellation inter-nautique à 5 branches:
Entreprendre pour apprendre "En
lisant, en écrivant"
: de la lecture à l'écriture à partir des textes fondateurs.
Le roman des romans :
http://tempoerepresentation.blogspot.com
en "Cercles/Fictions" avec Joël
Pommerat
à propos des questions de la
continuité,
de
la discontinuité
et du
temps
"Amant alterna Camenae"
(Les muses aiment les chants alternés)
Virgile
http://tempoemythe.blogspot.com
O
O
"La
vraie vie c'est la littérature",
Marcel Proust
"En lisant, en écrivant", Julien Gracq
"En lisant, en écrivant", Julien Gracq
L'ACCUEIL
:
Le
fauteuil de Julien Gracq dans le salon de sa maison à
Saint-Florent-le-Vieil
"J'ai écrit pour pouvoir penser", Joël Pommerat, Théâtres en présence
"La
lecture d'un ouvrage littéraire n'est pas seulement, d'un esprit
dans un autre esprit, le transvasement d'un complexe organisé
d'idées et d'images, ni le travail actif d'un sujet sur une
collection de signes qu'il a à réanimer à sa manière de bout en
bout, c'est aussi, tout au long d'une visite intégralement réglée,
à l'itinéraire de laquelle il n'est nul moyen de changer une
virgule, l'accueil
au lecteur de quelqu'un
:
le concepteur et le constructeur, devenu le nu-propriétaire, qui
vous fait du début à la fin les honneurs de son domaine, et de la
compagnie duquel il n'est pas question de se libérer." Julien
Gracq, En
lisant, en écrivant (p.
168)
L'ACCUEIL
pour une re(co)-naissance de soi et des autres par l'écriture en
palimpseste
"J'ai
écrit pour pouvoir penser",
Joël Pommerat, Théâtres
en présence
"les
vrais livres doivent être les enfants non du grand jour et de la
causerie mais de l'obscurité et du silence"
Marcel
Proust, Le
Temps retrouvé
De
la lecture à l'écriture :
l'aventure d'écriture de romans sous la forme de palimpsestes pour
une dé-livr-rance
par la lecture et l'écriture au service d'"une
parole plus profonde que la tolérance"
selon
le voeu d'Hannah Arendt et engager des dialogues inter-nautiques
générationnels et intergénérationnels en profondeur, permettre à
chaque lecteur-écrivain en devenir, à partir des expériences de
voyages dans le temps favorisés par la temporalité choisie de la
lecture et de l'écriture, de "se
trouver"
en
créant la musique et le rythme de son propre style :
"Le
style, c'est l'homme même".
"J'ai
essayé de faire de vous de
bons lecteurs,
qui lisent non dans le but infantile de s'identifier aux personnages
du livre, ni dans le but adolescent d'apprendre à vivre, ni dans le
but académique de s'adonner aux généralisations. J'ai essayé de
vous apprendre à lire les livres pour leur forme, pour leurs
visions, pour leur art. J'ai
essayé de vous apprendre à éprouver un petit frisson de
satisfaction artistique, à partager non point une émotion des
personnages du livre, mais
les émotions de son auteur –
les
joies et les difficultés de la création.
Nous n'avons pas glosé autour des livres, à propos des livres, nous
sommes allés au
centre
de tel ou tel chef-d'oeuvre, au
coeur même du sujet."
Vladimir
Nabokov
L'aventure
d'écriture romanesque inter-nautique que j'avais engagée avec mes
élèves de classes de Secondes et de Premières sur
http://recrearte.org
en 2006
dans le cadre
d'un projet Comenius
ne correspondait
pas tout à fait à l'objectif que je m'étais fixé d'inscrire cette
aventure d'écriture romanesque à l'intersection des axes
diachroniques et synchroniques, parce que mes partenaires européens
avaient restreint le champ esthétique du notre projet artistique
européen qui réunissait les villes de Bruxelles, de Prague et de
Madrid à l'art contemporain de la dé-construction du sujet sans
mise en perspective diachronique sur l'axe des temps, se privant
ainsi de toutes les ressources d'un éclairage des oeuvres
contemporaines par celles dites "classiques",
d'où le passage aujourd'hui de Correspondances
2006 : Utopia, la ville idéale
(de l'urbanisme à
l'urbanité)
à
Correspondances
2014
en
"Cercles/Fictions"
pour
compléter l'expérience par une mise en perspective historique et
critique qui permette une véritable entrée
en littérature des romanciers inter-nautes en devenir "au
centre",
"au coeur
même du sujet" :
de la lecture telle que la conçoit Vladimir Nabokov ainsi qu'il
l'explique à ses étudiants à l'écriture d'un roman interactif
générationnel adolescent pour
"prendre
(leur) place
[...] / Au
centre du cercle"
ainsi
que le présentateur des Cercles/Fictions
de
Joël Pommerat (pp. 36-37) invite ses spectateurs à le faire et
"apprendre
à éprouver
un petit frisson de satisfaction artistique,
à
partager non
point une émotion des personnages du livre, mais les
émotions de son auteur - les
joies et les difficultés de la création",
pour entrer dans leur propre histoire grâce à la stratégie du
détour de la fiction dans le cadre d'une temporalité romanesque qui
démultiplie le temps et l'espace en se posant depuis ses origines
les questions de la continuité et de la discontinuité, de la
simultanéité et de la succession d'écritures et de lectures, de
réécritures et de relectures par fragmentations et superpositions
palimpsestiques d'un temps et d'un espace choisis.
"Tempo
è galant'uomo"
Un
roman adolescent interactif du XXIème siècle pour une "échologie
du temps perdu et retrouvé",
suivant le titre de l'article de Raphaël Enthoven dans le numéro
"Hors
série"
du
Journal Le
Monde en
novembre 2013 : "Marcel
Proust - A l'ombre de l'imaginaire"
qui,
paradoxalement, malgré son titre et la référence à Marcel Proust
ne sera ni épistolaire, ni autobiographique, in construit sur le
modèle traditionnel de type balzacien, puisque son esthétique
générationnelle et intergénérationnelle reste à inventer..
"Tout
est dans la forme",
Illusions
perdues de
Balzac
"Le
temps lui-même est une forme",
Roland Barthes
"Toute
écriture est un palimpseste",
Gérard Genette
Viktor
Vasnetsov, Le
chevalier à la croisée des chemins
(1882)
"Tempo
è galant'uomo"
A
la croisée des chemins d'hier et d'aujourd'hui, l'aventure
d'écriture romanesque interactive des romanciers en devenir
internautes à la recherche d'une poétique contemporaine
polyphonique pour une "échologie
du temps perdu et retrouvé"
à partir de
leurs lectures de romans "classiques"
et contemporains
et des dialogues générationnels et intergénérationnels qu'elles
favorisent, en perspective croisée avec une réflexion sur leur
relation aux arts donnant lieu à une enquête anthropologique sur la
place du sujet dans l'histoire de la communication et des
représentations axée sur le décryptage des signes suivant les
voies ouvertes par Marcel Proust dans La
Recherche du temps perdu et
par Roland Barthes dans ses Mythologies
s'inscrit dans
une réflexion/réflection analogique liée au palimpseste de la
mémoire, des "Correspondances"
de
Baudelaire au Temps
retrouvé de
Marcel Proust pour des "Théâtres
en
présence(s)"
selon le titre
de l'essai de Joël Pommerat, auteur également de Cercles/Fictions
qui
présente en illustration de couverture la première partie du
tableau de Viktor Vasnetsov, "Le
Chevalier à la croisée des chemins".
*
"théâtre"
au sens
étymologique de "lieu où l'on
regarde".
La
référence au roman perspectiviste de Proust sera donc
incontournable, avec en écho celle aux Cercles/Fictions
de Joël Pommerat et au "chant
des signes"
du très proustien Raphaël Enthoven dans le renouvellement
pédagogique de l'enseignement d'une philosophie qui rend justice au
sensible - ce que Proust appelle une "bande
passante de sensibilité"
-- dans sa chronique philosophique télévisuelle sur Arte,
Philosophie,
associant texte et image suivant l'invitation d'Albert Camus : "On
ne pense que par images, si tu veux être philosophe écris des
romans"
-- comme à la littérature à travers les liens qu'il tisse entre
les auteurs dans "Les
nouveaux chemins de la connaissance",
ses conférences à l'Odéon-Théâtre de l'Europe, ses émissions
radiophoniques comme "Un
Eté avec Proust"
et, bien sûr, le Dictionnaire
amoureux de Proust
qu'il vient d'écrire avec son père, Jean-Paul Enthoven : "Et
puissent les pages qui suivent permettre de comprendre qu'en
s'amusant avec Proust, ou qu'en pensant avec lui, on devient plus
lucides et meilleurs",
Jean-Paul Enthoven, Le
Mystère Proust,
Avant-Propos de la revue du Monde
Hors-Série,
"Une
vie, une oeuvre"
(novembre 2013-janvier 2014).
"Je
ne sais pas ce que c'est que la vérité romanesque. Il y a une
présence romanesque"
Julien
Gracq, En
lisant, en écrivant (p.61)
"Tout
est signe, et tout signe est message",
Marcel Proust
De
la lecture à l'écriture : la
mise en perspective historique et critique dans le cadre de
l'aventure d'écriture du roman collectif interactif générationnel
et intergénérationnel prendra sa source dans la littérature
(Rubrique : De
la lecture à l'écriture)
avant de donner lieu à une série d'enquêtes anthropologiques sur
la place du sujet dans l'histoire de la communication et des
représentations en vue de la constitution d'un dossier
pré-rédactionnel (Rubrique : Littérature
et société).
"La
vraie vie, c'est la littérature"
Marcel
Proust
En lisant en écrivant, Julien Gracq
En lisant en écrivant, Julien Gracq
*
"littérature"
au sens proustien d'"art
vivant" de
"décryptage
des signes",
de lecture "à
rebours",
de "marche
en sens contraire" pour
un "retour
aux profondeurs où ce qui a existé réellement gît inconnu de
nous"
cf. Marcel Proust, Le
Temps retrouvé (dans
ce sens "littérature"
inclut tous les art, dont la peinture, le théâtre et le cinéma,
bien sûr).
O
O
L'ACCUEIL
pour une re(co)-naissance de soi et des autres par l'écriture en
palimpseste :
"Toute
écriture est un palimpseste",
Gérard Genette
De
la lecture à l'écriture :
l'aventure
d'écriture de romans sous la forme de palimpsestes pour une
dé-livr-rance au service d'"une
parole plus profonde que la tolérance" selon
le voeu d'Hannah Arendt et favoriser des dialogues internautiques
générationnels et intergénérationnels en profondeur, permettre à
chacun, à partir de ses expériences de voyages dans le temps
permises par la temporalité choisie de la lecture et de l'écriture,
de "se
trouver"
en
créant la musique et le rythme de son propre style : "Le
style, c'est l'homme même".
"J'ai
toujours été étonné de la méprise qui fait du roman, pour tant
d'écrivains, un instrument de connaissance, de dévoilement ou
d'élucidation (même Proust pensait que sa gloire allait se jouer
sur la découverte de quelques grands lois psychologiques)."
Julien
Gracq, En
lisant, en écrivant (p.
61)
Pas de deux générationnel et
intergénérationnel : du dossier pré-rédactisonnel avec schémas
actantiel et narratif à l'écriture d'un roman.
Exemple de choix d'un écrivain
pour le dialogue initiatique entre le personnage de romancier en
devenir et le personnage-guide :
"Julien
Gracq, le dernier des classiques" ?
Titre du Magazine littéraire de
juin 2007, n°465
Pas
de deux générationnel et intergénérationnel : exemple de choix
d'un lieu pour le diptyque sur la description d'un paysage
"Je
ne sais pas ce que c'est que la vérité romanesque. Il y a une
présence romanesque"
Julien
Gracq, En
lisant, en écrivant (p.
61)
Je
cherche à rendre l'intensité
du temps qui passe,
seconde après seconde, comme aux
moments de notre vie les plus essentiels,
pendant une expérience qui nous confronte à nous-mêmes, au
plus profond."
Théâtres
en présence,
Joël Pommerat, p.28
O
O
Pourquoi
faut-il raconter des histoires ?
Cendrillon
de Joël Pommerat
"On
ne pense que par images, si tu veux être philosophe, écris des
romans",
Albert Camus
Entretien
croisé avec Joël Pommerat et le pédiatre Aldo Naouri aux rubriques
: De
la lecture à l'écriture et
Chapitre
initiatique
"Tempo
è galant'uomo"
O O
De la lecture à l'écriture
De l'écriture à la ré-écriture
O O
De la lecture à l'écriture
De l'écriture à la ré-écriture
"Toute
écriture est un palimpseste",
Gérard Genette
le roman polyphonique des
romanciers en devenir pré-adolescents.
De
l'écriture d'une aventure à l'aventure d'une écriture sur
http://tempoecorrespondances2014.blogspot.com
:
le roman polyphonique des
romanciers en devenir adolescents.
"Amant
alterna Camenae",
Virgile
("Les
Muses aiment les chants alternés")
"J'ai
essayé de faire de vous de
bons lecteurs,
qui lisent non dans le but infantile de s'identifier aux personnages
du livre, ni dans le but adolescent d'apprendre à vivre, ni dans le
but académique de s'adonner aux généralisations. J'ai essayé de
vous apprendre à lire les livres pour leur forme, pour leurs
visions, pour leur art. J'ai
essayé de vous apprendre à éprouver un petit frisson de
satisfaction artistique, à partager non point une émotion des
personnages du livre, mais
les émotions de son auteur –
les
joies et les difficultés de la création.
Nous n'avons pas glosé autour des livres, à propos des livres, nous
sommes allés au
centre
de tel ou tel chef-d'oeuvre, au
coeur même du sujet."
Vladimir Nabokov
O O
Pourquoi
le roman ?
Des
"chant(s)
de signes"
pour
"une
échologie du temps perdu et retrouvé"
*
au
service d'une "parole
plus profonde que la tolérance"
suivant
le voeu d'Hannah Arendt.
"Je
cherche à rendre l'intensité
du temps qui passe,
seconde après seconde, comme
aux moments de notre vie les plus essentiels,
pendant une expérience qui nous confronte à nous-mêmes,
au plus profond."
Théâtres
en présence,
Joël Pommerat, p.28
Entrer
en littérature sur les pas de Marcel Proust à la suite de Joël
Pommerat et de Raphaël Enthoven, deux grands lecteurs de La
Recherche du temps perdu,
c'est entrer dans les "cercles/fictions"**
de
sa propre histoire grâce à la triple temporalité romanesque du
"temps
perdu et retrouvé"
*: le temps de lire, d'écrire et de transformer, cad de relire et de
ré-écrire sa propre histoire à partir de ses rencontres dans
l'espace de la fiction comme de la réalité dans une temporalité
choisie pour devenir enfin metteur en scène et dramaturge,
"poète
de sa propre vie"
au sens étymologique de créateur où l'entendait Goethe, pour
"apprendre à
éprouver un petit frisson de satisfaction artistique, à partager
non point une émotion des personnages du livre, mais les émotions
de son auteur. Les joies et les difficultés de la création"
ainsi
que l'expliquait Nabokov à ses étudiants :
"J'ai
essayé de faire de vous de
bons lecteurs,
qui lisent non dans le but infantile de s'identifier aux personnages
du livre, ni dans le but adolescent d'apprendre à vivre, ni dans le
but académique de s'adonner aux généralisations. J'ai essayé de
vous apprendre à lire les livres pour leur forme, pour leurs
visions, pour leur art. J'ai
essayé de vous apprendre à éprouver un petit frisson de
satisfaction artistique, à partager non point une émotion des
personnages du livre, mais
les émotions de son auteur –
les
joies et les difficultés de la création.
Nous n'avons pas glosé autour des livres, à propos des livres, nous
sommes allés au
centre
de tel ou tel chef-d'oeuvre, au
coeur même du sujet."
Vladimir Nabokov
* Titre d'un collectif auquel a
participé Raphaël Enthoven.
**
Joël Pommerat, Cercles/Fictions
et
Théâtres
en présence.
"Où
est passé le temps" *
?
Devenir
romancier, c'est retrouver le palimpseste de la mémoire, passer du
"temps
perdu" au
"temps
retrouvé",
entrer en littérature, "la vraie
vie" au
sens sémiotique proustien de décryptage des signes (lecture à
rebours), parce que suivant le sociologue Jean Baudrillard "les
événements ont dépassé la vitesse du sens",
d'où "La
vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par
conséquent pleinement vécue, c'est la littérature."
Marcel
Proust
« Je
ne peins pas l'homme, je peins le passage »,
Montaigne
"Tout
est signe et tous signe est message."
Marcel
Proust
"Tempo
è galant'uomo",
Figaro (III, 5)
Beaumarchais,
Le
Mariage de Figaro
O O
Tempo è théâtre : une filiation de "Cercles/Fictions"
De Peter Brook à Joël Pommerat : de L'espace vide aux Théâtres en présence
"Cette
métaphore qu'on emploie souvent pour dire que la vie est un théâtre
n'est pas si fausse et ce monde d'aujourd'hui, ce monde de communication
a développé ce processus de brouillage par la représentation."
Joël Pommerat, Théâtres en présence
Créateur de spectacles"Les mots s'allument de reflets réciproques"
Stéphane Mallarmé
Les textes aussi..
"Toute écriture est un palimpseste", Gérard Genette
"Tous
les textes qui sont donnés ici sont comme les maillons d'une chaîne
de sens, mais cette chaîne est flottante. Qui pourrait la fixer, lui
donner un signifié sûr ? Le temps peut-être : rassembler des
textes anciens dans un livre nouveau, c'est vouloir interroger le
temps, le solliciter de donner sa réponse aux fragments qui viennent
du passé ; mais le temps est double, temps de l'écriture et du
temps de la mémoire, et cette duplicité appelle à sont tour un
sens suivant : le
temps lui-même est une forme."
Roland Barthes, Essais
critiques, Préface, 1964
Ces odyssées polyphoniques internautiques se proposent de mettre en scène
les "pas de deux" de personnages
à la recherche d'une esthétique et d'une éthique générationnelles et intergénérationnelles
sur les thèmes inspirés de l'art d'aimer, de la fugue, de l'exil, de la filiation et des métamorphosesà partir des textes qui les ont provoquées* dans ce making of :
"Amant alterna Camenae"
(Les muses aiment les chants alternés)
Virgile
Les textes s'allument de reflets réciproques : l'art appelle l'art..
* "à partir des textes qui les ont pro-voquées" :
"pro-voquées" pris au sens étymologique d'appel à vocation (de vox, -vocis : la voix précédé du préfixe pro- : en avant)
« Un classique est un livre qui n’a
jamais fini de dire ce qu’il a à dire »
Italo Calvino
"Tempo è galant'uomo"
L'autre,
un sujet en question
: de cercles-frictions en
"Cercles/Fictions" à la manière de Joël Pommerat
pour
une "échologie du
temps perdu et retrouvé" (expression de Raphaël Enthoven)"Tempo è galant'uomo"
Le chevalier à la croisée des chemins, Victor Mikhaïlovich Vasnetsov (1878)
Une
mise en perspective historique et critique dans le cadre de
l'aventure d'écriture d'un roman collectif interactif :
une
enquête anthropologique sur la place du sujet dans :l'histoire de la communication et des représentations du mythe de l'amour impossible.
"Le style, c'est l'homme même"
O O
La cinquième branche de cette constellation :
Que sont nos chevaliers devenus ?
http://tempoedis-parition.blogspot.com
"Ni rire ni pleurer, mais comprendre" ?
Spinoza
"Intelligenti pauca"